Je ne peux pas changer !?? Découvrez "l'illusion de la fin de l'histoire" !

 

 

Certains me disent “Je ne peux pas changer”. Ca vous arrive de penser ça, ou à des personnes autour de vous ?

Voici en vidéo ce que la science nous en dit. Et ça nous fait du bien.

Mais vous pouvez aussi avoir envie de lire ce qui suit...

« JE NE CHANGERAI JAMAIS ! » FAUX : NOUS N'ARRÊTONS PAS DE CHANGER

« Je ne suis pas doué(e) pour… (le chant/le dessin/la cuisine/les langues…)

« Je suis bordélique/soupe au lait/ désorganisé(e)/incapable/…)

« Je ne changerai jamais »

 

Nous avons quasi tous déjà pensé, prononcé ou entendu ce type d’affirmation au moins une fois dans nos vies. Cette certitude fataliste coupe court à toute perspective d’évolution dans un domaine de notre existence, et nous enferme dans l’image que nous avons de nous-même, nous évitant tout risque ou inconfort d’œuvrer à un possible changement.

Oui, j’ai dit possible !

Le changement, c’est la vie.

Sans renouvellement, nous serions morts.

Si vous en doutez, pensez à ceci : notre corps, a contrario d’être une structure quasi permanente, est presque intégralement en état perpétuel de changement, dans la mesure où des cellules plus anciennes meurent et d’autres naissent et prennent leur place.

Les rythmes de ces renouvellements peuvent être différents. Par exemple, les cellules qui tapissent l’estomac ont une durée de vie de 3 à 6 jours. Elle est de 120 jours pour les globules rouges. Et beaucoup considèrent que, chez les adultes, l’ensemble du squelette serait renouvelé en +/-10 ans !

Les seuls éléments du corps humain qui nous seraient acquis pour la vie semblent être les neurones du cortex cérébral, les cellules des lentilles intérieures de l’oeil et, peut-être, les cellules du muscle cardiaque.

Quoiqu’il en soit, la capacité de former de nouveaux neurones, appelé neurogenèse, a également été identifiée dans diverses parties de notre cerveau adulte, comme l’hippocampe, le striatum et le bulbe olfactif.

Dès lors, nous ne pouvons ignorer le fait que nos cerveaux aussi changent au cours de notre vie, grâce à la neuroplasticité : la capacité de notre cerveau à changer ses voies nerveuses et les synapses en raison du comportement, de l’environnement, des processus neuronaux, de la pensée et des émotions.

Le cerveau est donc un système dynamique, en perpétuelle reconfiguration.

La plasticité neuronale, largement vantée par les coaches de développement personnel, ne constitue pas pour autant la panacée du changement, mais c’est un terreau formidable pour, peu à peu, de façon consciente et déterminée, semer les graines de nouvelles habitudes et compétences.

Soyez également conscient qu’un changement profond et bénéfique ne se produit pas en un claquement de doigt. En pratique, se débarrasser de nos comportements toxiques et autres habitudes funestes peut prendre du temps, et demande souvent de convoquer ses ressources énergétiques, de développer des stratégies tactiques bien définies.

Le chemin du changement et de l’adoption de nouveaux comportements choisis se jalonne d’erreurs, d’échecs, de découragements et de renouvellements. Détermination et persévérance sont de mise, avec une bonne dose de bienveillance et d’auto compassion quand ça coince : l’enfant qui tombe à ses premiers pas se relève et poursuit son apprentissage. Il n’y a pas d’échec, que des expériences

Et que serait un mérite sans effort ?

 

Micro et macro perspectives de changement

Comme nous l’avons vu, même si nous ne le voulons pas, même sans en prendre conscience, le changement est constamment actif, dans nos corps et autour de nous.

A l’échelle mondiale, il y a eu plus de changements dans notre monde au cours de ces 100 dernières années qu’au cours des dizaines de millénaires qui les ont précédés !

Selon Jason Silva, “l’ouverture radicale” est le moteur de cette évolution. Grâce à celle-ci, les idées peuvent circuler librement, muter et évoluer. « Les idées ont beaucoup plus fait évoluer le monde (et à une cadence exponentiellement plus rapide) que les gènes, de nombreuses façons. »

Enthousiaste, le psychologue cognitiviste Steven Pinker estime que notre humanité assiste au déclin de sa violence et progresse en sagesse. Nous sommes bien tentés de le croire, car nos conditions de vie actuelles, malgré les inégalités subsistantes et nos tragédies contemporaines, n’ont rien pour nous faire envier celles du Moyen-Age !

Mais dans notre société contemporaine en mutation permanente, qui connaît quelques accélérations de développements technologiques et sociétaux, de nouveaux challenges se posent à nous et sollicitent notre capacité d’adaptation.

Cela implique de passer d’un état d’esprit fixe, où nous croyons que le changement est impossible, à un état d’esprit de progression, par lequel nous appréhendons le changement avec confiance et sérénité.

Car le changement commence par un simple état d’esprit !

Ça peut paraître simpliste, mais la science le confirme, comme l’a démontré la psychologue Carole Dweck dans ses recherches : une personne qui croit qu’elle peut changer et évoluer aura plus de facilité à s’adapter face aux challenges de l’existence, tandis qu’une personne à état d’esprit fixe sera plus encline au découragement et à la rigidité.

Chacun d’entre nous porte donc en lui la possibilité d’évoluer, de s’améliorer, et de participer ainsi à l’évolution de notre société dans son ensemble. Ce pouvoir existe pour tout un chacun, à commencer par la façon de regarder les choses, de se considérer soi et de prendre conscience de son formidable potentiel.

Alors, osez changer. Ne fut-ce qu’un tout petit détail de votre quotidien, ou une idée que vous avez à propos de vous-même. Osez par exemple rêver à quoi ressemblerait “la meilleure version de vous-même”. Comment agiriez-vous si vous étiez comme ça ? Et pourquoi ne le feriez-vous pas maintenant ?

Vous nous racontez ça ?

 

A bientôt…