Pratiquez-vous l’Optimisme actif ? Si pas encore, vous devriez essayer. Ca marche !

  • 30 Mars 2017
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Oui on gagne à être optimiste, même si on vit dans un monde de brutes ;) Cette année, on a testé ça puisque DareDo était partenaire du Printemps de L’Optimisme. Et on a adoré. Notre rôle : aider les personnes cultivant un état d’esprit optimiste à passer à l’optimisme actif. Se lancer, aller plus loin, oser faire les premiers pas ou ceux qui sont plus difficiles, passer du rêve à l’intention et de l’intention aux premières actions, croire en soi… Voici quelques réflexions et souvenirs, suite à cette belle expérience.

Thierry Saussez, à l'origine du Printemps de l'Optimisme

Le Printemps de l’Optimisme a été créé par Thierry Saussez. Alors qu’il est en charge de la communication du gouvernement français, celui-ci constate que, si les Français sont optimistes à titre individuel, ils sont aussi pessimistes collectivement. Grosse affluence devant le stand de la librairie La Procure, avant les séances de dédicaces Il décide alors de créer un événement pour favoriser un mouvement national autour de l’optimisme. Le “Printemps” est né. Thierry Saussez entraîne avec lui une série de personnalités motivées à soutenir cette dynamique, et bien sûr aussi la Ligue des Optimistes de France, émanation de la Ligue belge créée par notre ami Luc Simonet.

Deux jours de conférences, de débats, d’expériences

Le Printemps de l'Optimisme, c’est deux jours de conférences, de débats, d’expériences… L’événement est gratuit (moyennant inscription). Dès le matin et durant toute la journée on a droit à des conférences ou débats à l’Hémicycle (oui oui) de personnalités françaises généralement brillantes.   De gauche à droite : Frédéric Lenoir, Thierry Saussez et Jacques Attali Thierry Saussez anime la session d’ouverture, entre Jacques Attali et le philosophe et sociologue Frédéric Lenoir, parrain de cette quatrième édition. Attali se déclare pessimiste mais confiant (cherchez l’erreur). Son visage et son attitude semblent refléter une grande tristesse. Il ne parle qu’à Thierry Saussez. Lenoir illumine le public par sa simplicité et sa joie. Ils seront suivis d’autres intervenants issus de mondes multiples : psychologie, entreprise, start-up, art, politique, pensée, bien-être... Tous dialoguent (ou débattent) autour de cette question : pourquoi et comment cultiver une vision optimiste, dans un monde politique, économique, environnemental et social pour le moins complexe ? En particulier, lorsqu’on est en phase de crise de confiance politique, de perte ou précarité de l’emploi, de catastrophes écologiques, de guerres, de replis sur soi, d’anxiété ; lorsqu’on sent que le système dans lequel on vit atteint ses limites.

De l'importance des changements individuels

Malgré les désaccords inhérents à de tels débat, une vision se démarque, en ligne avec celle de Gandhi : si l’on souhaite contribuer à une évolution positive du monde, il importe de se transformer soi-même. Tous ou presque prônent un changement des consciences, des mentalités, entamé à l’échelle individuelle. Une connaissance approfondie de soi, qui demande forcément un travail personnel. Celle-ci nous apporte un ancrage individuel solide qui nous ouvre les portes à un engagement durable dans le monde (sans tomber dans l’égocentrisme idiot ou l’individualisme exacerbé) dans un état d'esprit optimiste. Daniel Kerrigan aide une participante à clarifier ses pensées pour passer à l’action Et c’est là que nous étions invités à intervenir : aider les participants à trouver en eux le courage de s’engager et de se dépasser pour une cause qui fasse sens à leurs yeux. 

Bientôt, les interviews vidéos...

Ces deux jours furent aussi pour notre équipe l’occasion de belles rencontres. Nous en avons profité pour interviewer un certain nombre d’intervenants, connus ou moins connus. Nous les avons interrogés sur leur vision de l’optimisme, du courage, de l’audace. Et chaque fois que c’était envisageable, nous les avons aussi questionnés sur l’usage qu’ils en font dans leur propre vie. Pas toujours évident, mais tellement éclairant ! Abandonnant les discours souvent construits, les visages se détendent et les regards deviennent malicieux lorsque nous posons notre question favorite : « S’il y avait une chose que vous aimeriez faire mais que vous n’avez pas encore osé faire, ce serait quoi ? ».  Vous découvrirez bientôt leurs réponses en vidéos. Pierre, avec Philippe Gabilliet et le rappeur Rost Adom Parmi les interventions, j’ai particulièrement aimé celles de Philippe Gabilliet. Auteur de l'Eloge de l'Optimisme et d'un passionnant Eloge de l'Audace et de la vie romanesque, il nous propose avec un enthousiasme et une verve hautement communicatifs d’entretenir nos points forts, de les détecter, de les apprivoiser et de s’en servir comme atouts aux niveaux pro comme perso.

Des conseils pratiques pour plus d'optimisme et de bien-être

Plus tard, Florence Servan Schreiber, malgré une voix chancelante, nous invite à programmer de petits rituels simples propices au bonheur. Et notre ami Ilios Kotsou, à ne plus focaliser notre attention sur notre critique intérieur mais à cultiver l’amitié avec soi-même. J’ai aussi découvert Hesna Cailliau pour qui l’émerveillement et l’étonnement sont des déclencheurs de changement. Et Emmanuelle Duez, fondatrice de la startup The Boson Project, qui m’a enthousiasmée. J'espère l'interviewer bientôt. Moment d’échange et d’organisation pour l’équipe. De gauche à droite : deux visiteurs, Pierre, Daniel, Valentin et Victoria Bref, deux jours fantastiques pour toute la tribu DareDo ! Merci à tous, y compris Martine et Boris, que l’on ne voit pas sur les photos, puisque ce sont eux qui les prennent ! Heureusement, ils ont aussi accepté de répondre à nos questions. Les vidéos arrivent... A bientôt… Et rendez-vous au prochain Printemps de l'Optimisme !  

Victoria

Crédit photos : Martine Zunini et Boris Delire